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Section Daniel MAYER Canton de Mundolsheim
Fédération du Bas Rhin du Parti Socialiste
8 rue Saint-Ehrard - 67100 Strasbourg
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17 décembre 2013 2 17 /12 /décembre /2013 08:53

ec

 

Rencontre avec François Michel Lambert

Député des Bouches-du-Rhône

Vice-président de la Commission développement durable de l'Assemblée nationale

Président de l'Institut de l'économie circulaire, et des acteurs économiques alsaciens.

 

 

Francois-Michel-LAMBERT-Lancement-de-l-Institut-de-l-econom

 

 

Vers une économie circulaire en Alsace

Mardi 17 décembre 2013
de 20 h à 22 h

Maison de l’Entreprise, SCHILTIGHEIM
Espace Européen de l’Entreprise 
- 27 avenue de l’Europe 
Accès en bus lignes G et 70, arrêt Chambre de Métiers d’Alsace

 Accueil dès 19 heures, autour d'un verre de l'amitié  


Cette rencontre, d’initiative citoyenne, a lieu au lendemain de la conférence de mise en œuvre de la stratégie d’économie circulaire nationale, lundi 16 décembre à Gardanne. Celle-ci, présidée par Philippe Martin, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie, fait suite aux engagements de la Conférence environnementale des 20 et 21 septembre dernier. Elle implique les membres du Conseil National de la Transition Ecologique et permettra de lancer la France dans l’économie circulaire. Le ministre a décidé qu’elle ait lieu à Gardanne pour symboliser l'engagement du député François-Michel Lambert sur cette thématique. 

 

  Inscriptions et renseignements auprès du Forum économie écologie
  par mail : 
forum.economie.ecologie@gmail.com
  par tél     :
Florence Burvingt  03 88 23 65 06

 

  A consulter                                                                                                                     http://www.institut-economie-circulaire.fr/

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10 décembre 2013 2 10 /12 /décembre /2013 14:14

 

 

 

 

 

 

 

Notre camarade Georges Chariton nous a quitté. Ancien directeur des services du Conseil de l'Europe à Strasbourg il était chevalier de la légion d'honneur et un des membres fondateurs de notre section. Fidèle à ses idées et à ses convictions il a toujours su faire face, y compris aux heures les plus sombres que la France a vécu.

Nous nous recueillerons lors de la cérémonie du souvenir qui aura lieu le



Vendredi 13 décembre à 11h00
Centre funéraire de la Robertsau 
15 rue de l'Ill 67000 Strasbourg


 

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21 octobre 2011 5 21 /10 /octobre /2011 10:21

 

 

Il y avait une fois “F-word”, le modèle fédéral imaginé par les Pères Fondateurs (les catholiques De Gasperi, Adenauer et Schuman qui parlaient entre eux l’allemand, l’agnostique Monnet, le socialiste Spaak, l’ancien communiste Spinelli…) comme étape finale de la construction européenne.

 

Le modèle fédéral – que certains voulaient dessiner en s’inspirant de la révolution libérale américaine – est apparu pendant longtemps comme un objectif très loin à réaliser, une utopie que Spinelli avait identifiée dans la baleine blanche de Achab et pourtant combattu par tous les gouvernements britanniques, travaillistes et conservateurs, qui l’ont toujours considéré un vrai risque pour la souveraineté du Royaume Uni vis-à-vis du Continent.

 

La bataille contre “F-word” a été combattue par Mme Thatcher et ensuite par son successeur John Major qui a gagné sa bataille personnelle contre François Mitterrand qui avait envisagé de l’inscrire dans le Traité de Maastricht et encore par Tony Blair qui avait promis de jouer une plus grande flexibilité lors de la négociation sur la constitution européenne si Giscard aurait accepté de renoncer à ce mot mais qui, ayant obtenu l’abolition du mot, a contribué avec détermination à l’émasculation de la constitution au profit de la dimension intergouvernementale.

 

N’étant pas encore satisfait et après avoir joui pour le rejet de la constitution en France et aux Pays Bas, il a joué avec Angela Merkel le jeu de Egidio vers la Sœur de Monza en la soumettant à son idée perverse que le vrai danger était le Super État européen: Angela la scélérate eut la faiblesse de lui répondre et la fausse constitution a été remplacé par le frêle Traité de Lisbonne.

 

La crise éclatée après 2007 a poussé des leaders insoupçonnables de se ranger parmi les supporters des États Unis d’Europe, un objectif que des fédéralistes fondamentalistes auraient voulu atteindre d’un coup en oubliant les États fédérés l’ont emporté sur l’État fédéral pendant un siècle au-delà de l’Atlantique et que la Federal Reserve n’a été créée qu’à la veille de la Première Guerre Mondiale.

 

« F-word » est entré très récemment dans le langage commun: il y a ceux qui veulent un budget fédéral (Trichet), ceux qui veulent un ministre fédéral de l’économie et des finances (Barnier), ceux qui veulent un Trésor fédéral (Tremonti), ceux qui veulent un pacte fédéral pour la croissance et le développement (Groupe Spinelli), ceux qui sont convaincus que la Charte des droits fondamentaux a créé un fédéralisme judiciaire (www.europeanrights.eu) et qu’il faut s’arrêter là en faisant confiance aux capacités miraculeuses du traité de Lisbonne et de la gouvernance sévère imposée par les gouvernements nationaux et ceux qui veulent une light federation avec un budget pré-fédéral (Bonino et De Andreis).

Ainsi, le chantier européen a été réouvert depuis un an et demi, en premier lieu avec l’opprobre d’un traité dans le traité afin de constitutionnaliser le Fonds de recours européen et en deuxième lieu l’expédient du directoire franco-allemand d’un traité intergouvernemental pour la seule zone Euro.

 

Nous sommes maintenant en face de quatre hypothèses: a. la défense jusqu’au bout du traité de Lisbonne dans la conviction qu’il pourra offrir toutes les solutions et tous les instruments nécessaires pour faire sortir l’Europe de sa crise; b. la voie intergouvernementale du directoire franco-allemand ou pour la seule zone Euro ou pour toute l’Union; c. du bricolage fédéraliste avec un commissaire responsable de la zone Euro ayant les fonctions de ministre pour jouer dans l’économie et les finances le rôle joué par Lady Ashton en matière de politique étrangère; d. la relance du projet politique des États Unis d’Europe afin d’y inscrire avec cohérence, efficacité et démocratie les pièces disloquées du puzzle fédéraliste.

 

Le député européen Andrew Duff, en oubliant son mandat populaire, a écrit: « demandons au Conseil européen de créer un (énième) comité de sages. Depuis 1979, il y a un comité de sages en Europe ayant un caractère démocratique et celui-ci est le Parlement européen qui a appliqué à lui-même la phrase attribuée à Cicéro « senatores boni viri, senatus mala bestia ».

 

En janvier 2012, le social-démocrate allemand Schulz va succéder au populaire polonais Busek comme président du Parlement européen et la danoise sociale-démocrate Helle Thorning-Schmidt, qui a été membre du PE, va assumer les fonctions de président du Conseil de l’Union.

 

Nous proposons à Martin Schulz de promouvoir une session extraordinaire du PE afin de discuter sur l’avenir de l’Europe et de demander à la présidence du Conseil de l’Union en accord avec les autres gouvernements du « trio » (Pologne et Chypre) de faciliter la convocation d’une Convention comme à l’instar de celles qui ont écrit la Charte des droits et la Constitution européenne, une méthode que la nouvelle Premier danoise connait très bien ayant participé à la première Convention sur l’avenir de l’Europe.

 

Pier Virgilio Dastoli

Président du Conseil Italien du Mouvement Européen

 

Sur Sauvons l'Europe

 


 

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 06:59

 

APF-image-.jpg

 

L'Association des paralysés de France (APF) appelle à manifester mardi 27 septembre pour réclamer l'accessibilité des bâtiments publics pour tous et dénoncer "l'enterrement" de la loi 2005 sur le handicap qui fixait 2015 comme délai pour garantir cet accès.


Dans une campagne intitulée "des bâtons dans les roues" (lire notre article), l'Association des Paralysés de France reproche aux parlementaires de vouloir revenir sur la loi 2005 sur le handicap (qui fixait 2015 comme délai pour garantir l'accessibilité des bâtiments publics) en accordant des dérogations aux collectivités locales.


Le parlement a en effet voté au printemps une proposition de loi UMP introduisant la possibilité de déroger à l'obligation de rendre accessibles les bâtiments publics neufs aux handicapés. Toutefois la disposition a été censurée fin juillet par le Conseil constitutionnel.
Mais l'APF s'inquiète d'une éventuelle nouvelle proposition de loi sur la base des propositions du sénateur UMP Eric Doligé, dont certaines prévoient de nouvelles dérogations en matière d'accessibilité pour les bâtiments publics existants, parce que le coût des travaux serait trop élevé pour les collectivités.


A Paris, près du Sénat, 200 personnes en deuil sont attendues pour "assister à l'enterrement de la loi handicap de 2005 par les lobbies et parlementaires", précise lundi 26 septembre le dossier de presse de l'APF.

L'association s'appuie sur un sondage que l'Ifop a réalisé auprès de 1.001 personnes du 6 au 8 septembre (méthodes des quotas, questionnaire auto-administré). Il en ressort que pour 93% des Français, l'accessibilité des bâtiments et transports est un domaine "où il reste beaucoup de progrès à accomplir". Plus de neuf Français sur dix (91%) pensent aussi que "l'enjeu concerne tout le monde, au-delà des personnes handicapées" et 74% que "la France est plutôt en retard" dans ce domaine.
Dans près de quarante villes (Lyon, Marseille, Lille, Nantes ...), les manifestants diront mardi "Non aux dérogations".

 

Sur La gazette.fr

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22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 09:07

 



Communiqué 

PS sigle 02

 

 

 

 

 

Laurence ROSSIGNOL photo

 

 

 

Laurence Rossignol,
Secrétaire nationale à l’Environnement et au Développement Durable

 

 

 

 

 

peiro-germinal1.jpg

 

 

 

Germinal Peiro,
Secrétaire national à l’Agriculture


 

 

 

 

 

Pesticides Cruiser : Bruno Lemaire s’affranchit des décisions du Conseil d’Etat en dépit du bon sens.

Les citoyens et les apiculteurs français se mobilisent sans relâche afin que l’apiculture soit enfin protégée. Ils manifestent encore leur colère aujourd’hui, dans Paris. Une protestation qui vise à dénoncer pour la énième fois l’attitude inacceptable du gouvernement. Les autorisations pour le Cruiser et le Cruiser 350 avaient été annulées, a posteriori, par le Conseil d'Etat pour 2008 et 2009 en février dernier. Mais dans l'attente d'une décision pour 2010, le Cruiser 350 continue à être commercialisé, en dépit de sa dangerosité avérée. Non content d’ignorer ces décisions, le ministre de l’Agriculture vient d’autoriser également le Cruiser OSR à la commercialisation pour les cultures de colza. Non seulement cela constitue un manque de respect de la législation, mais aussi un désintérêt condamnable pour les recommandations scientifiques, et surtout un immobilisme atterrant, alors que les agriculteurs attendent d’être accompagnés dans la transition vers une agriculture durable.

Les scientifiques ne cessent d’alerter sur la surmortalité extrêmement inquiétante des abeilles en Europe, qui si elle n’est pas endiguée, aura des conséquences néfastes multiples : près de 40% des fruits, légumes et oléagineux dépendent de l’action fécondatrice de ces insectes.

D’autres pays européens ont eu le bon sens d’interdire la commercialisation de produits contenant des composants toxiques pour les abeilles. Jusqu’à quand les pouvoirs publics s’entêteront-ils dans un modèle productiviste et polluant ? Quand seront enfin privilégiés les intérêts des agriculteurs plutôt que les intérêts financiers ?


Le Parti socialiste demande que ces autorisations soient immédiatement suspendues. Il défend un modèle agricole écologiquement et économiquement durable, loin de la politique menée par la droite, qui n’a fait qu’appauvrir et mettre en danger nos agriculteurs.

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 08:16

 

30 propositions

Nos 16 propositions


Emploi, compétitivité, investissement, désendettement: refaire de la France une nation qui compte


1.) Pour muscler la compétitivité de la France: une banque publique d'investissement
2.) Pour relancer l'investissement: une modulation de l'impôt sur les sociétés
3.) Pour que l'Europe puisse innover: des emprunts européens pour le futur
4.) Pour l'emploi des jeunes: 300.000 emplois d'avenir
5.) Pour protéger les salariés: dissuader les licenciements boursiers
6.) Pour protéger les intérêts de l'Europe, de ses savoirs-faire et de ses salariés dans la mondialisation: des droits de douanes modulables
7.) Pour réduire l'endettement de la France: réaffecter la moitié de nos marges financières


Agriculture, environnement, énergies : changer de modèle pour vivre mieux


8.) Pour encourager les comportements écologiques: une TVA éco-modulable
9.) Pour une alimentation plus saine et des agriculteurs qui vivent de leur travail: soutien à l'agriculture et la pêche de proximité
10.) Pour sortir de la dépendance du nucléaire et du pétrole: développer les énergies renouvelables


Pouvoir d’achat, salaires, pensions: rendre la vie moins chère


11.) Pour alléger la facture énergétique des Français: réinvestirune partie des superprofits pétroliers
12.) Pour aider les jeunes à se soigner et se loger: une allocation d'étude
13.) Pour stopper l'envolée des loyers: plafonner à la première location ou la relocation
14.) Pour que l'égalité salariale femme-homme devienne une réalité: conditionner des exonérations de cotisations patronales
15.) Pour une plus juste répartition des richesses
16.) Pour les retraites: notre réforme

Nos 5 propositions


Télécharger les 30 propositions

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 09:54

logo PS index

 

Laurence Rossignol, Secrétaire nationale  l’Environnement et au Développement Durable

 Philippe Martin, Secrétaire national adjoint à l’Environnement et au Développement Durable

 

 

Le Président de la République, lors de sa visite au Japon, a cru utile de donner des leçons sur la sureté nucléaire. Il a également annoncé la réunion d’un G20 consacré au renforcement de la sureté nucléaire et à la définition de normes internationales.

 

Le Parti socialiste dénonce le double discours du Président de la République. Car en France, l’attitude du gouvernement est loin d’être exemplaire. La France ne se pliera à l’exercice de « stress test » décidé par le Conseil Européen que sur ses propres critères. L’audit annoncé à grand renfort de communication élude des questions cruciales : risque terroriste, conditions d’approvisionnement des pièces et éléments de rechange, part de la sous-traitance et du travail précaire dans les centrales etc. Et il sera mené par l’Autorité de Sûreté Nucléaire qui n’a aucun intérêt à déjuger les derniers contrôles effectués par elle.

 

Le Parti socialiste a réclamé un audit pluraliste, contradictoire et intégrant les risques évolutifs liés au dérèglement climatique. Nous demandons également que le secret défense appliqué au rapport sur l’avenir de la filière nucléaire française (rapport Roussely), injustifiable sur le nucléaire civil, soit levé afin que tous les citoyens puissent disposer des éléments d’information nécessaires à la compréhension de l’avenir de la politique énergétique en France. Tout danger avéré pour la sécurité des populations devra entraîner l’interruption de l’activité. Si la centrale de Fessenheim doit être fermée, elle devra l’être.

 

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 11:30

 

 

logo PS index   Communiqué du Bureau National 

 

A partir de 2010, en Rhône-Alpes, en Languedoc Roussillon, en Picardie et en Ile de France, des permis exclusifs de recherches de forages des gaz et huiles de schistes ont été attribués, et des gisements ont été vendus sans aucune concertation publique, ni débat. Le gouvernement a décidé, en contradiction avec ses propres engagements, d’offrir le sous-sol français aux exploitants privés d’hydrocarbures non conventionnels ! 

 

Les techniques de forage utilisées dans l’exploration et l’exploitation de ces hydrocarbures sont destructrices pour l’environnement et dangereuses pour la santé. Devant la large mobilisation sur le terrain (élus, citoyens, associations), à laquelle le PS participe, le gouvernement a reculé en déclarant un moratoire et en ouvrant une enquête.

 

Mais la mobilisation doit continuer. Nous n’oublions pas que pour s’assurer la plus grande opacité, le gouvernement avait même modifié par ordonnance le code minier, afin de faciliter les opérations des opérateurs privés ayant investi dans la prospection.

 

Nous souhaitons que la législation évolue afin de garantir la transparence des activités d’exploration et d’exploitation en général. Les permis d’exploration doivent être soumis à débat public et à enquête publique. Et nous demandons la suppression de la niche fiscale de « provision pour reconstitution de gisements » qui bénéficie à ces opérateurs privés aux dépens du contribuable.

 

Dans l’immédiat, le Parti socialiste demande l’interdiction de l’exploration et de l’exploitation d’hydrocarbures non conventionnels et l’annulation des arrêtés ministériels accordant des permis exclusifs de recherches. Nos groupes parlementaires ont déposé des propositions de loi en ce sens.



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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 10:12


La section universitaire du Parti Socialiste

de l’Ecole Nationale Supérieure de Cachan organise un


Débat Public
sur
Les questions de
SÉCURITÉ


Mardi 5 avril 2010 à 18h30 Amphithéâtre Tocqueville
( campus de l’ENS Cachan)


Avec

 

urvoas-jj-images.jpg


Jean-Jacques URVOAS, député du Finistère,
secrétaire national à la sécurité, rapporteur du Forum
des idées organisé par le Parti Socialiste sur le thème
de la sécurité


christian-mouhanna-images.jpg 
Christian MOUHANNA, chercheur au CESDIP
(Centre de recherche sociologique sur le droit et les
institutions pénales)- CNRS, spécialiste des questions
de police et de justice, auteur de La police contre les citoyens ?

 

Contact : sectionps.ens@gmail.com

 

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 20:45

 

12 mars 2011

Communiqué de Laurence Rossignol, Secrétaire  National du Parti Socialiste à l’environnement et de Philippe Martin, Député du Gers, Secrétaire National-adjoint :

 

« L’hypothèse d’une catastrophe nucléaire survenue à la centrale de Fukushima-Daiichi au Japon rappelle qu’en matière de nucléaire le risque « zéro » n’existe pas et que lorsque ce risque devient réalité, il est à la fois continental, dramatique et irréversible.

Depuis 24 heures, les informations apportées par les Autorités de Sureté Nucléaire (ASN), y compris en France, on d’avantage visé à rassurer qu’à informer. On est passé du « tout est sous contrôle » à une explosion avérée, le tout sur fond de commentaires technico-lénifiants, toujours en deçà de la vérité.

D’ores et déjà ce qui se passe au Japon doit nous conduire à exiger, en France et en Europe, un débat véritablement démocratique et transparent sur la place du nucléaire dans le mix énergétique de demain ».

 

 

13 mars 2011

Communiqué de Laurence Rossignol, Secrétaire  National du Parti Socialiste à l’environnement et de Philippe Martin, Député du Gers, Secrétaire National-adjoint :

 

« Dénoncer, comme vient de le faire Monsieur Besson, le "catastrophisme" de ceux qui s'inquiètent des conséquences des accidents nucléaires au Japon n'est pas responsable de la part d'un ministre qui hier soir encore, sans éléments d'information précis, en minorait l'ampleur. Alors que le besoin d'information des Français est légitime et appelle une parole publique, non pas rassurante, mais crédible, le gouvernement ne fait que d'affirmer et réaffirmer que ce qui se passe au Japon ne pourrait se passer ici. Or, en matière de risques nucléaires, chaque accident est inédit et c'est sa survenance qui révèle le risque. En France, nous avons tout à la fois, des centrales nucléaires construites sur des failles et des centrales vieillissantes. Nous savons qu'il y a des problèmes de maintenance qui conduisent à faire tourner certaines centrales au ralenti. La centrale de Fessenheim cumule les deux risques. Le Parti Socialiste demande que soit, dans les meilleurs délais, livré aux Français, l'état précis de tous les réacteurs, leur durée de vie, leur production actuelle, les risques spécifiques qu'ils comportent. et que ceux sur lesquels pèse le plus minime incertitude soient arrêtés. D'autre part, le gouvernement a, il y a moins de deux semaines, porté un coup fatal à la filière photovoltaïque indiquant par là, son désinterêt pour le développement des énergies renouvelables. L'avenir énergétique et industriel de la France passe par des investissements rapides et massifs dans les énergies renouvelables. Les Français ne veulent pas être "rassurés", ils veulent être informés et associés au débat énergétique »

 

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