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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 17:54

 

 

Le salariat ne veut pas d’une gauche qui gagnerait par défaut

Tribune de l’Offensive Socialiste parut dans Marianne

Au risque de choquer rédactions et salons, la tâche politique de l’heure n’est pas de commenter l’un de ces nombreuses enquêtes qui annoncent la baisse de François Hollande dans les sondages, mais bien de comprendre pourquoi le salariat est aujourd’hui en pleine interrogation sur son choix décisif qu’il fera au soir du 22 avril 2012.
L’esprit bonapartiste de cette Ve République aux allures monarchistes à peine voilées ne soumet à son choix rien d’autre qu’une gamme de personnalités plus ou moins loufoques. Et fatalement, cette équipée baroque de roitelets en devenir est suivie de son cortège de petites phrases, d’exclusivités pipoles, d’accords politiques concluent à la petite semaine. Mais, le 22 avril 2012, il faudra malgré tout choisir.
Choisir ? « Pour quoi faire ? C’est Hollande qui va gagner, c’est sûr. On vient de subir cinq ans de Chirac et autant de Sarko, les primaires ont été un succès phénoménal. En plus, si ca se trouve, Marine sera au second tour face à François. Alors là, c’est gagné à 100 %. » !
Sauf que voilà… Que propose-t-on aux salariés de ce pays qui souffrent depuis dix ans des coups de boutoir de la droite ? De donner du sens à la rigueur ? De ne pas revenir sur les lois scélérates et antisociales de la droite ? De baisser les cotisations patronales ? Toutes ces recettes sociales-libérales qui ponctionnent un peu plus encore le porte-monnaie des salariés pour permettre à la bande du Fouquet’s de vivre grassement doivent cesser et faire place nette à une véritable politique de rupture avec le capitalisme, une politique de transformation sociale, qui n’hésiterait pas à reprendre la main sur ce sacro-saint « marché » qui a largement dépassé sa date de péremption.
Sur l'Offensive socialiste
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