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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 06:11
Quand tramways et trolleybus enterrent leurs lignes électriques
L'avenir est au sans fil, y compris pour les tramways et trolleybus électriques. Souvent accusés de gâcher le paysage à cause de leurs lignes aériennes disgracieuses, ils devraient s'en affranchir à l'avenir, le courant passant le plus souvent sous terre.

Une expérience spectaculaire a été lancée le 9 mars dans la banlieue de Séoul, en Corée du Sud. Un petit train vert pomme digne d’un parc d’attraction y tourne en rond autour du zoo, sur 2,2 km. Particularité de ce véhicule, baptisé Olev (pour online electric vehicle), des bandes de chargement électriques longues de 400 m, placées 5 cm sous la surface de la chaussée, créent une force magnétique. Celle-ci lui est envoyée sans fil et transformée en électricité, ce qui fait fonctionner le moteur.

L’énergie est également stockée dans des batteries à bord du véhicule, ce qui permet de limiter la longueur de la « route électrique » à 20% du parcours. Le champ magnétique généré par le système ne présente aucun risque pour la santé, affirme l’Institut de sciences et technologies avancées de Corée (Kaist), qui a mis Olev au point.

« De tous les véhicules électriques du monde, c’est le plus économique » grâce à des coûts d’exploitation très réduits, a estimé le président du Kaist, Suh Nam-Pyo. « J’ose dire qu’il s’agit d’une des avancées techniques les plus significatives du XXIe siècle », a-t-il lancé, ajoutant que « le potentiel des applications est sans limites » pour les transports publics.

Captage continu

En France, des chercheurs planchent sur le même sujet au sein du pôle de compétitivité Lyon Urban Truck&Bus. Ils se sont notamment intéressés au « biberonnage », procédé qui verrait un trolleybus sans fils s’alimenter en cours de route. « Nous travaillons maintenant sur des stratégies de captage discontinu. Mais pas forcément par le sol, qui n’est pas le plus pertinent pour des raisons de rendement et de sécurité », commente Valérie Cervantès chez le constructeur Irisbus.

« On s’alimente de temps en temps, et on continue ! » Et pour pouvoir continuer, il faut mettre au point des batteries suffisamment capacitaires, mais pas trop lourdes. Tout en maintenant un coût d’exploitation proche de celui du diesel. « Aujourd’hui, si le trolleybus ne s’impose pas, c’est uniquement pour des raisons de pollutions visuelles », juge Valérie Cervantès.

Tram sur pneus

Le même problème se pose pour les tramways: leurs lignes aériennes – -certes plus discrètes que celles des trolleys – sont souvent le principal objet de critique dans les enquêtes publiques. Alstom a mis au point une technique d’alimentation par le sol (APS), expérimentée depuis 2003 à Bordeaux : le courant est apporté par un troisième rail alimenté au fur et à mesure du déplacement du tramway. En dépit de difficultés au démarrage et un surcoût certain, le système a été vendu à Angers, Orléans, Reims, Dubaï et Brasilia.

Alstom s’intéresse aussi aux batteries – utilisées pour traverser deux places historiques à Nice – et au volant d’inertie qui permet de récupérer l’énergie au freinage, tandis que Bombardier met au point, en Allemagne, un système proche de l’Olev sud-coréen.

Quant au groupe alsacien Lohr, il propose pour son tram sur pneus de déménager les lignes aériennes sur le toit, le courant étant apporté par des bras de captage installés sur les poteaux d’éclairage publi

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