On a pu lire récemment dans les colonnes du journal Le Monde un rapport financé par l'Institut Montaigne et dirigé par Gilles Kepel, docteur en sociologie et en science politique, professeur à l'Institut d'études politiques (IEP) de Paris.
Cette recherche, cantonnée à Clichy et Montfermeil, constate ce que le discours de la rue suppose depuis un certain temps déjà, à savoir « un renforcement du référent religieux » dans les quartiers dits sensibles, avec ses manifestations visibles comme comme le halal et les mariages endogamiques. Frappé par « l'ampleur du problème de l'emploi», Gilles Keppel, insiste beaucoup sur le renforcement de l'école et de l'éducation dans ces quartiers. Il ne croit pas qu'il faille prendre cette revendication identitaire à la lettre car elle est aussi, selon lui « une manière de demander son intégration dans la société, pas forcément de rompre avec elle »
Le résumé de ce rapport est accessible en ligne * Il est à mettre en perspective avec cet autre rapport intitulé « Les Marseillais musulmans » (link), curieusement passé sous silence par une bonne partie de la presse.
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