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13 avril 2010 2 13 /04 /avril /2010 09:43

 

 

pochoir-fauteuil-roulant-nouveau-1135 ans de la loi handicap : les critiques de la Fnath et de l'Unapei La loi Handicap du 11 février 2005, qui a fêté le 11 février 2010, son cinquième anniversaire, est "à bout de souffle", a déploré la Fnath, association de défense des "accidentés de la vie" (malades, invalides et handicapés).

Alors que le Premier ministre François Fillon a souhaité que cette année soit celle "d'un nouveau souffle" pour lutter contre l'exclusion des personnes handicapées, la Fnath estime que la loi du 11 février 2005 "apparaît à bout de souffle et (que) son application patine dans de nombreux domaines".

"Les maisons départementales des personnes handicapées fonctionnent de manière hétérogène, le taux de chômage des travailleurs handicapés reste le double de celui de la population, le montant de l'allocation aux adultes handicapés stagne en-dessous du seuil de pauvreté, la mise en accessibilité (des lieux) ne connaît aucune accélération", dénonce la Fnath.

La Fnath déplore notamment "les dernières mesures concrètes prises par le gouvernement (qui) vont à l'encontre de l'intérêt des personnes handicapées", comme le projet d'introduire des dérogations à l'accessibilité des bâtiments neufs ou le report de six mois de l'entrée en vigueur de l'augmentation des sanctions contre les entreprises ne réalisant aucune action faveur de l'emploi des handicapés. Elle salue en revanche l'installation du comité interministériel du handicap et de l'observatoire de l'accessibilité.


L'Unapei a estimé que la loi était «malmenée tant sur le fond que sur la forme». Malgré certaines avancées incontestables, la mise en application de la loi est loin d'être effective, selon elle. «La loi du 11 février 2005 voit son esprit menacé par des amendements pervers : dérogation accordée pour la mise en accessibilité des bâtiments neufs, remise en cause du plan personnalisé de compensation du handicap, délais supplémentaires pour les entreprises n'employant aucune personne handicapée, ... et tout ceci sans concerter ni les personnes concernées ni leurs représentants», dénonce l'Unapei. Elle affirme attendre des actions concrètes et une détermination de l'Etat dans la politique menée en faveur des personnes handicapées.

Concernant les MDPH, elle «exige une plus grande implication des conseils généraux pour que ces instances répondent enfin aux missions qui leurs sont dévolues par la loi et demande à l'Etat d'être véritablement garant de l'équité de traitement sur l'ensemble du territoire». Par ailleurs, l'Unapei demande un programme pluriannuel de création de 30 500 places dédiées à l'accueil et l'accompagnement des personnes handicapées mentales vieillissantes. Elle souhaite aussi que «chaque commission communale d'accessibilité considère les besoins spécifiques des personnes handicapées mentales». Autre revendication : un accompagnement pérenne et qualitatif des enfants handicapés à l'école.


Sur La Gazette santé sociale.fr

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